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TRIADE

20 septembre 2008

TRIADE prépare son 3ème cd

Piazzolla est à nouveau à l'honneur sur ce 3ème album avec ses "4 saisons" et sa "suite de l'ange". La sortie de ce cd sera lié à un spectacle "son et image" en collaboration avec l'émaf. TRIADE vous dit "A tout bientôt!"
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7 septembre 2007

critiques du sprectacle tangos-danse au festival de st-Prex, 24-25 août 2007

Musique de chambre pour danser Piazzolla Jean-Pierre Pastori – 24h « Les étoiles d’un ciel d’été, le charme du vieux bourg, un clocher pour fond de décor, l’horloge qui sonne et, recouvrant tout cela, l’élément nostalgie porteno : avec cette soirée piazzolla, le festival de St-Prex a pris, vendredi soir, un bel envol. L’idée de réunir musique, chant et danse était prometteuse ; elle n’a pas déçu. Venu de Fribourg, l’ensemble Triade s’impose décidément comme un excellent interprète de l’œuvre du compositeur argentin. Si l’instrumentation retenue – clarinette, violon, flûte, piano, violoncelle – ne fait pas place au bandoneon, les arrangements n’en rendent pas moins pleinement justice aux pièces originales, dont certaines, d’ailleurs, tiennent davantage de la musique de chambre que de la musique de danse. » … « Tous issus du Béjart Ballet Lausanne, ou de lécole Rudra, les deux chorégraphes de la soirée – Cecilia Mones Ruiz et Mateusz Kowalek – et leurs trois interprètes – Luciana Maria Croatto, Pasquale Alberico, Stéphane Bourhis – n’ont pas mis leurs pas dans ceux d’un Hans van Manen, dont les néoclassiques Five tangos, sur des compositions de Piazzolla précisément, font référence en la matière. Beaucoup plus théâtrales, et parfois acrobatiques, leurs interventions constituent autant de saynètes pour dire leurs élans du cœur, les désirs contrariés et les rivalités qui en découlent. Très opportunément conçu, le programme se concluait en beauté avec la convocation de tous les protagonistes en un Libertango particulièrement enlevé. » Festival touché par la grâce Jean-Jacques Gallay – Journal de Morges, 31 août 2007 Muriel Barbery conclut son roman l’élégance du hérisson, grand succès de cet été 2007, par ces mots : « C’est peut-êtr ça la vie : beaucoup de désespoir mais aussi quelques moments de beauté où le temps n’est plus le même… Un toujours dans le jamais. » Et c’est vrai que, quand vendredi, à la Grand-Rue de Saint-Prex, dans des conditions météos idéales, la pianiste roumaine Atena Carte attaque avec une fougue solennelle la première page du spectacle « Piazzolla et la danse », on chavire aussitôt dans un autre monde. L’horloge a beau égrener, peu après, neuf coups, ou un avion vrombir sournoisement vers Cointrain, vous êtes fait comme un rat, chair de poule et cœur à la chamade, dans l’émotion de la beauté et la poésie. Vous reviennent quelques rares souvenirs semblables : Brel à Beaulieu, Lynda Lemay à Beausobre » ... « Toujours la même magie, comme si les choses trouvaient brusquement une adéquation parfaite aux vieux rêves enfouis en nous, et qu’on vibre dans une sorte de (allez¨osons le mot) fé-li-ci-té. » … « Il y avait tant de monde. La Grand-Rue frémissait comme une cuve en fermentation. La structure transparente, ponctuée de chapelets de projecteurs, n’opposait aucune barrière au rêve. » … « au programme, un medley d’airs d’Astor Piazzolla, le prince argentin du bandoneon et du tango. » … « Interprètes : l’excellent groupe fribourgeois TRIADE. » … « Et, coachés par les chorégraphes Cecilia Mones Ruiz et Mateusz Kowalek, un trio magnifique, Pasquale Alberico, Stéphane Bourhis et Luciana Croatto, tous anciens solistes de Béjart. Grâce à une mise en scène aérée, où les instruments (et même le piano à queue !) changent de place, grâce aussi à une sonorisation exceptionnelle, et de jeux de lumière impliquant certes la scène, mais aussi tout les décor extérieur, la magie perdure au gré des pages purement instrumentales, ou dans tous les passages dansés. Là où se joue l’éternel jeu de l’attirance-rejet du « je te veux – je te chasse » qui dramatise, d’étreintes fougueuses en brutaux abandons, l’âme du tango dans sa quintessence même. Et ça vous laisse un peu sonné sur les pavés de la Grand-Rue. Heureusement, il y a du monde, on boit un verre, on croque un morceau, la vie revient, comme avant. »
2 mars 2006

critique du spectacle, "Maria de Buenos Aires"

mardi 14 février 2006, La Liberté, Florence Michel Sous le charme de Piazzolla critique · Salle comble pour «Maria de Buenos Aires» au Nouveau Monde, avec les musiciens de Triade en superforme. La mise en scène théâtrale a en revanche déçu. Dites «tango», dites «Piazzolla», et le public se presse au rendez-vous. Ce fut le cas au Nouveau Monde samedi, où 270 personnes ont empli la salle pour découvrir la version fribourgeoise de «Maria de Buenos Aires» - qui y sera reprise du 17 au 19 février. Entre oratorio et petit opéra, l'unique création de ce genre de Piazzolla fait chavirer les publics du monde entier depuis 1968. Dans le cadre du festival Le monde en fête à Villars-sur-Glâne, elle a réuni l'ensemble Triade pour la musique et Alain Bertschy pour la mise en scène. Alain Chavaillaz, le clarinettiste de Triade, avait écrit en 2004 un arrangement «de chambre», pour cinq musiciens au lieu de onze, qui a fait l'objet d'un CD et de plusieurs concerts. SENSUALITÉ DU PERSONNAGE L'ensemble est donc parfaitement à l'aise dans cette oeuvre où le tango flirte avec le jazz, la valse et l'univers très personnel de la fantaisie de Piazzolla. La partition passionne ses interprètes qui, samedi, étaient dans une forme éblouissante. Le public a apprécié, ovationnant Christophe Rody (flûte), Marc Paquin (violon), Orfilia Saiz Vega (violoncelle), Atena Carte (piano) et bien sûr Alain Chavaillaz. La mezzo-soprano argentine Mariana Rewerski, dans le rôle-titre, est passée avec grâce de la pure interprétation vocale des concerts à une prestation théâtrale qui met en lumière, sans excès, la sensualité du personnage - métaphore du tango. COMPLEXITÉ REDOUTABLE «Née un jour où Dieu était saoul», Maria passe de l'innocence à la noirceur des bas-fonds pour finir dans une rédemption maternelle. Le livret surréaliste du poète Horacio Ferrer offre au metteur en scène à la fois de multiples pistes et une complexité redoutable. Pour son premier exercice du genre et avec un minibudget, Alain Bertschy (chanteur lyrique et fondateur du Monde en fête) a pris des risques. Il a voulu, explique-t-il, «utiliser la palette sonore de l'oeuvre et des images du livret pour créer un monde onirique où il est plus juste de s'ouvrir et ressentir que comprendre et analyser». MANQUE DE PUNCH Sa ligne reste pourtant assez opaque pour le spectateur. Car on cherche malgré tout à comprendre les péripéties du chemin de croix de Maria, sa symbolique (le texte en espagnol est toutefois résumé dans une traduction distribuée à l'entrée). Difficile de se laisser aller au ressenti comme le voudrait Alain Bertschy, d'autant que la mise en scène et le jeu manquent par moments de punch et de flamme, chez les figurants en particulier. L'émotion, c'est alors dans la musique qu'on la trouve. Ainsi la présence scénique du chanteur Daniel Garcia, qui tient l'autre personnage principal (El Duende), n'est-elle pas très convaincante alors que vocalement, l'artiste argentin a les qualités de ce rôle chanté et récité. En accordant peu de place à la danse (ce qui en a déçu plus d'un), le spectacle a toutefois révélé un jeune duo plein de grâce, Chantal Imboden et Sebastian Tkocz, qui ont composé leurs propres chorégraphies. I
12 janvier 2006

Le livret de "Maria de Buenos Aires", de Horacio Ferrer

Première Partie 1. Alevare La nuit, à Buenos Aires, l’Esprit invoque María: Maintenant que c’est l’heure, par un pore de l’asphalte, je vais invoquer ta voix… Alors, de l’intime faubourg portègne de ton adieu, traversant les simples frontières de la mort, j’apporterai ton chant obscur. Il aura l’âge de Dieu et deux vieilles meurtrissures : à droite la haine, à gauche la tendresse. Fumée noire, herbes sombres, ta voix mariale viendra ici avec ton souvenir, tout seul, tout petit. Maintenant que c’est ton heure, María de Buenos Aires. 2. Tema de María María répond à l’appel de l’Esprit. Elle apparaît, incarnée dans un air de tango. 3. Balada para un organito loco Petit piano de malheur qui broies des contes, voyons si le boiteux dans sa chanson nous montre cette fille que personne ne veut voir ! La petite est née un jour où Dieu était ivre mort ; et dans sa voix trois clous bizarres faisaient mal... Elle est née avec l’insulte dans la voix. Trois clous noirs, un jour où Dieu avait le cafard... María de mauvais augure, tu auras deux tangos pour croix. Triste María de Buenos Aires... Tu es oubliée entre toutes les femmes. 4. Yo soy María Je suis María de Buenos Aires, María tango, María du faubourg, María nuit, María passion fatale, María de l’amour. Si dans ce quartier on se demande qui je suis, bientôt on le saura. Les femmes m’envieront, et les mâles viendront tomber à mes pieds comme des rats. Quand un mystère grimpe sur ma voix, je chante un tango que personne ne chanta, je rêve un rêve que personne ne rêva. Je suis María de Buenos Aires, je suis ma ville ! 5. Milonga carrieguera por María la niña Il y a, dans les yeux de la petite, une nostalgie sombre de « pas encore ». La rue lui tira les cartes de la haine, des cartes truquées. Tu t’en iras de nuit, María, de ce portègne quartier. Tes nattes toutes dénouées et ton rêve déboutonné. Et les camionneurs qui charrient le cafard au marché te feront une couronne de coups de poignards. Septante fois on lui volera ses sept forces de séduction, et alors il ne lui en restera que trois : la mienne et les yeux de son chat. 6. Fuga y misterio Conformément à la prédiction, María quitte son quartier, la nuit, pour atteindre le centre de Buenos Aires. Elle parcourt la ville, silencieuse et fascinée. 7. Poema valseado María se laisse séduire par le bandonéon et le tango, et pressent sa mort prochaine. Du bandonéon qui sent l’ombre des maquereaux, j’entends l’archange des bordels chanter son accord canaille sur sept voix qui sonnent comme sept et sont toujours la mienne. Si je m’abandonne un peu à chaque câlinerie, quelle douleur sera la mienne ! Je ne serai plus qu’un reste de cendre de tango. Morte et en route vers le néant, à Dieu je donnerai le frisson de cent Marías. Le bandonéon a une balle dans son haleine, pour crier à ma mort au son d’une seule balle... 8. Tocata rea L’Esprit accuse le bandonéon d’avoir séduit, corrompu et blessé María. Je sais que dans ta voix, arbitraire et secret, c’est le diable qui aiguise tes languettes ; et tes sons, ce sont les cris barbotés au tableau délinquant qu’un Goya miséreux peignit sur un suaire, avec des larmes de Judas, de voyous, de salauds. J’ai vu comment, des abîmes du Mal, de tous tes boutons d’ivoire, tu saignais la voix de la Petite jusqu’au dernier tango. Maintenant, en cette heure de prophétie, les doigts sourds d’un archange rebelle te feront un solo de poignard pour chacun de tes forfaits, un solo d’Iscariote au swing d’antiphonaire, jusqu'à te faire cracher les deux claviers ! 9. Miserere canyengue Le corps de María est condamné à mort, mais son ombre revient dans les rues de Buenos Aires, où elle est torturée par la lumière du soleil. L’enfant arrive maintenant, et l’attendent tout prêts le mauvais œil, le vin et un Ré très mineur. Un coq noir sang chantera par trois fois cette Canyengue pascale qui t’annonce, María. L’enfant est arrivée... L’enfant est tombée. Chantons un cantique qui soit en clé de Non ! Dès aujourd’hui et à jamais, je condamne ton ombre, volée à la main de Dieu, à revenir sur terre, triste et esseulée, en traînant tes fautes, femelle ombre noire, saignée par les sept couteaux du soleil. Voilà l’ombre de María cherchant son autre enfer... En elle s’épanouit tout le mal de ce monde, ouvertement et jusqu’au bout, et pourtant son cœur s’est refusé à être pire encore. Deuxième Partie 10. Contramilonga a la funerala por la primera muerte de María Notre María de Buenos Aires est morte pour la première fois. Deux mendiants l’enterrèrent au glas de tous les pourboires dans le marc d’un café express. Mais dans son caveau solitaire, comme la lubie d’une farceuse surhumaine, de deux petites explosions de ses yeux, deux larmes de rimmel ont coulé du tombeau... María de Buenos Aires pleura pour la première fois. 11. Tangata del alba Une fois enseveli le corps de María, son Ombre - qui ne sait plus à qui elle appartenait - déambule, perdue, à travers la ville. 12. Carta a los árboles y a las chimeneas L’Ombre de María, sans souvenirs et sans identité, dans son désespoir, écrit aux arbres et aux cheminées qui la protègent du soleil. Arbres chéris, cheminées bien-aimées qui donnez l’ombre et le nuage à mon quartier, tout s’est passé comme vous savez... je suis en deuil de mon propre souvenir. Pendant que je vous écris, le soleil se lève à nouveau pour lapider ma peur, comme quelqu’un qui lance trois balles dans la figure ensanglantée de l’infamie. Arbres chéris, cheminées bien-aimées, mettez à un balcon qui sent encore ma voix deux petits deuils de suie. Retrouvant soudain la mémoire pour un instant, elle signe la lettre : « L’Ombre de María ». 13. Aria de los analistas Venez voir, Messieurs Dames ! Du jamais-vu qu’apportent les psychanalystes dans ce cirque grotesque ! (Buenos Aires, mets tes rêves au soleil, car les rêves ont des pointes !) Venez voir ! Car la vie s’est tortillée dans la peine et un Moi qui en avait envie mange des angoisses brûlantes ! (Buenos Aires, mets tes rêves au soleil, car les rêves sont tranchants !) Venez voir ! Sur la piste, peu à peu, une Ombre file la quenouille de fautes d’antan !... . (Buenos Aires, mets ton rêve au soleil, car ce rêve est de María !) 14. Romanza del Duende poeta y curda L’Esprit qui racontait ce tout petit opéra vient de perdre une ombre grise et, ivre mort, il l’appelle. Ici, dans ce magique bistrot talismanique, on apprend presque tout ! Ici, dans chaque bouteille coule un fleuve, et bien au fond du fleuve il y a un bistrot. Je t’envoie ce morceau de tango fatigué qui, dans ta peine, remuera dans la cendre l’amertume de tes pas et la rage amoureuse d’une chanson copine. Et, où que tu sois, sonnera le bizarre concert qu’un vieux violoniste aveugle jouera pour toi sur la tierce crasseuse de son stradivarius. Une rumeur tavernaire de nazaréens en taule te dira l’Annonciation en verlan. Et quand tu renaîtras, tu connaîtras la duperie ; un dimanche te donnera le jour et, des plus laides feuilles d’un laurier rose, l’étrange et angélique beauté de son bouquet. 15. Allegro tangabile L’Esprit sort du bistrot magique pour offrir à l’Ombre de María le miracle de la fécondité. Toute une symphonie de marionnettes, de petits anges, de musiciens ambulants se lancent en folie dans les rues de Buenos Aires, cherchant le germe d’un fils pour l’Ombre de María. 16. Milonga de la Anunciación Trois marionnettes, bossues et folles, hier m’ont mis une violette à la bouche, et font à l’intérieur de mes hanches une grande reprise en fleurs de fenouil et de sisal. Un petit ange piqua un petit soleil de lait dans mon corsage ; quels spasmes de lumière je ressens sous ma peau ! Un petit Jésus va patouillant dans ma voix avec un rythme en point de croix. Je suis comblée de tant d’amour, que d’une seule tendresse je puisse accoucher de Dieu ! Et si personne ne veut naître de moi, entre mes bras j’allaiterai un soulier ! 17. Tangus dei C’est dimanche, tous accourent et regardent vers le haut. Au trentième étage d’un immeuble en construction, seule sur la poutre d’une charpente, une Ombre commence à laver ses deuils. Quel frisson court dans ses entrailles, comme si en jetant septante réincarnations d’un petit Jésus non-né, elle s’arrachait des os du ventre septante clous. Il semblerait qu’elle soit - jusqu'à son nom - enceinte ! Celui qui vient de naître n’a rien, pas de berceau. Son père, qui est charpentier, lui en fera un. Mais pourquoi les angelots, en pleurant, sont-ils allés se saouler ? Parce que cet enfant n’est pas un garçon. Doux Jésus ! C’est une fille ; une fille est née ! La Fille a eu une autre fille, qui est elle-même… et pas tellement. Dans les yeux de la petite, le temps a été bien volé ; pour le passé et pour le futur, on l’a baptisée María. María de Buenos Aires, tu es oubliée entre toutes les femmes... María de Buenos Aires, tu es présage entre toutes les femmes...
12 janvier 2006

les musiciens de TRIADE

Christophe RODY, flûte traversière Né à Fribourg en 1973, Christophe Rody obtient son diplôme d’enseignement de flûte traversière puis son diplôme de concert à la Haute Ecole de Musique de Berne dans la classe de Christian Studler. Il suit les cours de maître de Trevor Wye, Matthias Ziegler et Aurèle Nicolet. En musique de chambre il bénéficie des conseils de professeurs tels Siegfried Palm, Bruno Canino, Jurg Ewald Dähler, … Il étudie le piccolo avec Raymond Hutin puis Cornelia Zehnder. Après une année de stage au sein de l’Orchestre Symphonique de Berne, il est nommé flûte solo à l’Opéra du Caire (Egypte). Depuis il a joué avec le Wiener Concert Verein, l’Opéra de Zurich, l’Orchestre Symphonique de Berne, l'Orchestre Symphonique de Lettonie, l'orchestre symphonique à vent de l'Armeespiel… Il a étudié la direction avec Hervé Klopfenstein au Conservatoire de Fribourg puis terminé ses études de direction d’orchestre à la Haute Ecole de Musique de Berne dans la classe de Dominique Roggen. En septembre 2003, il a dirigé le « Stabat Mater » d’Arvo Pärt lors des « Biennales Bern’03 ». En juillet 2004 il a dirigé le concert « Urfdesüde Kollektiv » lors du Belluard Bollwerk International Festival à Fribourg. Il a dirigé de 2004 à 2006 le stage international d’orchestre pour adolescents organisé chaque été par les Jeunesses Musicales Suisses à Charmey. A la tête d’un orchestre d’une trentaine de musiciens professionnels, il a enregistré et joué la nouvelle comédie musicale de Benett Corboz, « Dracula », dont les représentations ont eu lieu en décembre 2004 et janvier 2005 à la salle CO2. Le 14 juillet 2005 il a dirigé le Sinfonietta de Lausanne lors du concert consacré aux Young Gods au Festival de Jazz de Montreux. En 2006 il part en Estonie étudier la direction d'orchestre avec les grands maîtres Paavo et Neeme Järvi. Il y dirige le Pärnu City Hall orchestra et des solistes du Bolshoï lors d'un concert radiodiffusé. Il est directeur invité de l'orchestre de chambre Liatoshinsky à Kiev et le directeur artistique du "International conductors' festival de Kiev". Il est profeseur de flûte traversière au Conservatoire de Fribourg et doyen de branche de la classe des bois. Alain Chavaillaz, clarinette Alain Chavaillaz étudie la clarinette au Conservatoire de Fribourg, puis au Conservatoire de Lausanne, dans la classe de Frédéric Rapin, avec qui il obtient son diplôme de virtuosité en 2002. Il complète ensuite sa formation musicale à Lausanne auprès d'Hervé Klopfenstein (direction d’orchestre) et de William Blank (orchestration). Intéressé par la musique ancienne, il s’est également perfectionné en clarinette historique avec Pierre-André Taillard, à la Schola Cantorum de Bâle. Il a suivi les cours de musique de chambre d’Antonio Politano, de Roger Bobo et de Pierre-Stéphane Meugé, et participé à des master-classes avec Fabio di Casola et Michel Lethiec. A côté de ses activités musicales, il fréquente l'Université de Fribourg jusqu'à l'obtention d'une licence en droit en 2000. Alain Chavaillaz est aussi l’auteur des arrangements musicaux pour TRIADE ; il a notamment réalisé ceux de l’opéra « María de Buenos Aires », d’Astor Piazzolla, enregistré par l’ensemble au printemps 2004, et du dernier CD de Triade, intitulé « Tangos de Piazzolla ». Marc Paquin, violon Né à Genève en 1976, Marc commença ses études de violon tout d’abord avec Judith Berenson, puis Stefan Muhmenthaler. A dix ans, il donne son premier concert en soliste, à la salle Patino. En 1992, il gagne le premier prix avec distinctions à la partie romande du Concours Suisse de Musique pour la Jeunesse. En 1994, il participe au Concours International du Rovere d’Oro en Italie où il remporte deux premiers prix, celui de violon et le premier prix « absolu ». L’année suivante, il part étudier au conservatoire de Bâle avec Raphaël Oleg et joue en soliste au Victoria Hall de Genève, ainsi qu’au Stadtcasino Hall accompagné par l’Orchestre Symphonique de Bâle. Il joue également en soliste en Espagne avec l’Orchestre de Chambre de l’Emporda. Cette même année, il enregistre pour la Radio DRS. En septembre 1996, il part à Londres pour poursuivre ses études à la Guildhall School of Music & Drama avec Detlef Hahn. Durant l’été 1997, il gagne la « concerto competition » du Eastern Music Festival au Etats-Unis en jouant le concerto de Sibelius. Il fut premier violon solo du « Margess International Chamber Orchestra » et du « Guildhall Symphony Orchestra » avec lequel il joua le concerto de Beethoven. Il joua également ce concerto accompagné par le London Philharmonic Youth Orchestra et le Aargauer Symphonie Orchester. En juin 1998, il obtient son diplôme supérieur avec distinctions à la Guildhall School of Music & Drama, et un ans plus tard, il reçoit son diplôme de concert. De retour en Suisse, il obtient son diplôme de virtuosité avec distinctions au près de Stefan Muhmenthaler à Neuchâtel. Marc Paquin est membre fondateur du Quatuor Picasso avec lequel il remporta le premier prix du concours Dorothy Adams jugé par le célèbre quatuor Takács. Le Quatuor Picasso a pris de nombreuses leçons avec les membres des quatuors Amadeus, Takács, Vellinger et Melos, ainsi qu’avec Sir Colin Davis. Ils jouèrent déjà au Wigmore Hall de Londres dans son cycle de musique contemporaine 1998, ainsi qu’au BBC Messiaen Festival, au Festival de Rothwell, au Festival de Manchester, au festival du Val Gardena (Italie), à Genève et à Santander (Espagne). Le Quatuor Picasso a gagné également le prix « Pyramid Award » offert par la Deutsche Bank. Marc Paquin est actuellement membre du trio Fortunate. Il a enseigné la musique de chambre à la Guildhall School of Music & Drama de Londres. Il est actuellement premier violon solo du « Aargauer Symphonie Orchester » et professeur pour les classes professionnelles du Conservatoire de La Chaux-de-Fonds. Il joue un Ferdinando Gagliano que lui prête généreusement la Fondation Brunschwig de Zürich. Orfilia Saiz Vega, violoncelle Née en Espagne en 1974, commence ses études de violoncelle à onze ans avec le professeur roumain Mihai Besedovschi. De 1993 à 1996, elle étudie au conservatoire de Bilbao où elle obtient son diplôme supérieur avec un premier prix de violoncelle et de musique de chambre. La même année, elle reçoit une bourse de la Fondation Botín de Santander pour poursuivre ses études à la Guildhall School of Music & Drama de Londres avec Stefan Popov et Oleg Kogan. Elle participa à de nombreuses masterclasses données par les violoncellistes Radu Aldulescu, Frans Helmerson et Marta Gulyas. Pendant quatre années, elle fut membre du Trio Ludens qui remporta un prix au concours Tabacalera de Madrid. Avec ce même trio, elle enregistra pour la Radio-2 de RNE. En 1998, elle joua en soliste au célèbre « Palacio de Festivales » de Santander accompagnée par l’Orchestre Philharmonique de Transylvanie et une année plus tard, à la salle « Modesto Tapia » avec l’orchestre de chambre « Vivaldi » de Paris. Orfilia Saiz Vega est membre fondatrice du Quatuor Picasso avec lequel il remporta le premier prix du concours Dorothy Adams jugé par le célèbre quatuor Takács. Le Quatuor Picasso a pris de nombreuses leçons avec les membres des quatuors Amadeus, Takács, Vellinger et Melos, ainsi qu’avec Sir Colin Davis. Ils jouèrent déjà au Wigmore Hall de Londres dans son cycle de musique contemporaine 1998, ainsi qu’au BBC Messiaen Festival, au Festival de Rothwell, au Festival de Manchester, au festival du Val Gardena (Italie), à Genève et à Santander (Espagne). Le Quatuor Picasso a gagné également le prix « Pyramid Award » offert par la Deutsche Bank. Orfilia Saiz Vega est actuellement membre du trio Fortunate. Elle a enseigné la musique de chambre à la Guildhall School of Music & Drama de Londres. Elle obtient, en 2003, son diplôme de soliste avec distinctions au Conservatoire de Lausanne, dans la classe de Patrick Demenga. Atena Carte, piano Atena Carte est née à Timisoara( Roumanie). Après son Baccalauréat, elle est admise à l’Académie de musique de Timisoara d’où elle sort 5 ans plus tard, munie d’une licence universitaire. Elle participe à diverses master-classes internationales de piano et de musique de chambre notamment avec Jean-François Antonioli, Jaques Saint-Yves, Axel Bauni, François-René Duchable. Après l’obtention d’un diplôme de concert avec les félicitations du jury en 2002, elle obtient en 2004 un diplôme de soliste au Conservatoire de Lausanne, dans la classe de Jean-François Antonioli. Entre 2000 et 2002 elle est boursière de la Confédération suisse et dans la même année 2002 elle reçoit le prix de la société Paderewski pour l’activité musicale. Titulaire de 9 prix nationaux et internationaux, elle donne des récitals solo ou de musique de chambre et des concerts avec l’orchestre dans de nombreux pays (Roumanie, Serbie, Moldavie, Italie, Suisse, Suède, Allemagne).
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11 janvier 2006

le spectacle

les 11-17-18-19 février 2006, TRIADE a présenté l'opéra-tango d'Astor Piazzolla, "Maria de Buenos Aires", au Nouveau Monde Dans le rôle de "Maria": Mariana Rewerski. Dans celui de "El Duende": Daniel Garcia. Mise en scène: Alain Bertschy. Figurants: Claudio De Martino, Sabine Kamenz, Kevin Oberson, Argentine Tango, danseurs et chorégraphes: Chantal Imboden, Sebastian Tkocz Lumières: Jérôme Queru Son: Florian Pittet Responsable décors, accessoires et projection: Simon Lambelet Décors: Christophe Kiss ( Buenos Aires miniature), Véronique Brazzola (création La Bocca) Responsable costumes: Amélie Reymond
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TRIADE
  • ensemble de musique de chambre spécialisé dans les tangos d'Astor Piazzolla. Christophe Rody, flûte traversière - Alain Chavaillaz, clarinette - Marc Paquin, violon - Orfilia Saiz Vega, violoncelle - Atena Carte, piano
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